Le Thiers®

Histoire d'une ville coutelière


Plus qu'une ville, Thiers est un bassin coutelier. Toutes les professions autours de la coutellerie y sont représentées : couteliers, forgerons, sous-traitants, fournisseurs de matières premières... Et pour cause, perchée sur son promontoire et encerclée par un torrent puissant, la Durolle, Thiers possède certaines prédispositions ! La puissance du torrent n'est plus à prouver, elle a permit de faire tourner les meules, les polissoires et toutes autres machines à fonctionnement mécanique. Comme celles en lien avec les carrières de grès situées à moyenne distance. De plus, les paysans des campagnes et montagnes alentours constituent une main d’œuvre de choix. Les revenus issus de la coutellerie constituait pour eux un petit extras en plus des maigres revenus de l'agriculture vivrière, en particulier durant la mauvaise saison.

Gravure tirée des Couteaux de France, Histoire des couteaux régionaux - Christian Lemasson

La ville de Thiers a été formatée par la coutellerie depuis des siècles. C'est aux alentours de 1875 que la ville est nationalement réputée pour sa production à domicile de couteaux fermants populaires. Ce type de couteau représentait d'ailleurs la moitié de la dite production. En 1880, la coutellerie est l'employeur majoritaire d'une main d’œuvre peu chère mais possédant un vrai savoir-faire (16 000 bras pour 500 fabricants en moyenne).

Les Thiernois surnomment leur besogne coutelière le "travail en miettes", car chaque intervenant était assigné à une tâche très spécifique et spécialisée. Ce système était la clé d'une production à bas coût, adaptable et toute en souplesse. En effet, comme chaque ouvrier-paysan effectuait la même tâche répétitive (jusqu'à se spécialiser sur un seul type de lame par exemple), ils sont devenus particulièrement rapides. À la différence des paysans, les émouleurs étaient de vrais indépendants, même s'ils n'étaient pas propriétaires (ils louaient leur place dans le rouet). Ils s'installaient au dessus de la meule sur une simple planche de bois, avec pour seule chaleur celle de leurs petits chiens couchés sur les jambes. Cette images est d'ailleurs une des plus connues du métier ! Mais rassurez-vous cette époque est révolue.

Gravure tirée des Couteaux de France, Histoire des couteaux régionaux - Christian Lemasson

Les premiers pilons à corde permettaient l'estampage et le redressage de petites pièces.

La production manuelle permettait la fabrication et la vente d'une très large gamme, sans pour autant constituer un investissement important en terme d'outillage spécifique. Le créneau de la ville était de travailler à la marque et au modèle du client. Thiers conquit alors le marché intérieur en approvisionnant le territoire en "articles de campagnes", à une époque ou chacun avait son couteau en poche.

Cependant, l'arrivée du machinisme au XIXème siècle conduit la production à être la chasse gardée des seules grandes entreprises. En effet, tout le monde ne pouvait se permettre l'investissement engendré par l'achat en outillage et matrices de fabrication nécessaires à la production en grande série de couteaux de table, de cuisine ou encore de couteaux professionnels. Le couteau fermant reste cependant une valeur sûre pour les petites entreprises. La production à domicile et à la main s'est même poursuivie jusque dans les années 30.

En flânant aujourd'hui à travers ses rues pavées bordées de maisons à colombage, on remarque que la plupart sont équipées d'un atelier de coutellerie. Même s’ils sont nombreux à être inoccupés de nos jours, ils restent les garants de cette histoire coutelière très riche.    

Vue de la vallée des usines à Thiers

Photographie © Dominique Baîs


La naissance du couteau Le Thiers®


Les couteliers de Thiers fabriquent des couteaux régionaux depuis toujours, pour les autres (Laguiole, Normand, l’Aurillac, l’Issoire...) Mais comble de l’ironie, la cité coutelière ne disposait même pas de son propre couteau.
En 1993, la confrérie du couteau Le Thiers® voit le jour et en 1994, le couteau Le Thiers® est lancé.

Assemblage d'un Thiers à l'atelier


Le modèle est déposé auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle), par la la Confrérie du Couteau de Thiers en Juillet 1994. Celle-ci réunit des passionnés du couteau, professionnels ou amateurs. Elle œuvre principalement pour le maintien d'un haut niveau de qualité dans la fabrication des couteaux comme en témoigne la "Jurande" signée par tous les adhérents professionnels.
Ce couteau Le Thiers est destiné à être décliné par chaque artisan, en respectant le cahier des charges rédigé par la confrérie.
On trouve donc différentes catégories de couteau Le Thiers® : couteau pliant, couteau de cuisine et couteau de table.


Le Thiers® par Fontenille Pataud


Nous participons à l’histoire collective de toute une profession en vous proposant différents types et gabarits de couteaux Le Thiers®.
Contrairement à la plupart des couteaux Le Thiers® sur le marché, tous nos modèles sont équipés d’un système de blocage de lame afin de vous apporter confort et sécurité lors de leur utilisation. Pompe centrale ou arrière, Liner-lock, à vous de choisir votre mécanisme. Et aucune inquiétude à avoir sur la fermeture du couteau pliant, car grâce à sa butée de lame fixe, vous couteau conservera son tranchant !
Le Thiers® par Fontenille Pataud se décline en différentes essences de bois, de cornes ou de matières synthétiques comme la fibre de carbone ou le Micarta par exemple.

Différentes matières pour nos manches de Thiers Advance

 

Frais de port offerts

Nous vous offrons les frais de port sur notre gamme de couteaux pliants.

Garantie à vie

La qualité de fabrication de nos couteaux nous permet de vous offrir une garantie à vie.

Service clientèle

Nous vendons notre production sur internet et dans le monde entier depuis 1999.

100% Made in France

Fontenille Pataud est une manufacture de coutellerie fine de 1929.