Nos Aciers Damas
Nous vous rappelons que les conseils et descriptions donnés sont valables seulement dans le cadre d’une utilisation normale de votre couteau. Ce dernier n’est pas un tournevis ou un ouvre-boîte ! Et bien entendu, le lavage au lave-vaisselle est fortement déconseillé, cela abîmera la lame comme le manche.
Pour entretenir votre lame, un simple essuyage suffit. Pour l’entretien de la mécanique, quelques gouttes d’huile spécialisée suffisent. De plus, au delà d’un coups de fusil régulier, un aiguisage plus «intensif» est conseillé une fois par mois (avec une pierre à aiguiser ou un fusil diamant selon votre convenance).
Il n’y a pas de secret, pour que votre couteau garde sa splendeur et son efficacité dans le temps, il faut l’entretenir.
Histoire de l'acier Damas
Derrière les motifs contrastés de cette technique bien connue et adorée des passionné(e)s de couteau se cachent des siècles de savoir-faire. Même si son origine reste assez floue et divise les historiens, on sait au moins que l’acier damas est né dans la région du Golfe persique plusieurs siècles av. J-C. Et déjà dans l’histoire sa robustesse se faisait remarquer sur le champs de bataille, conférant même un certain avantage aux guerriers détenteurs d’une lame damas.
Sa notoriété n’a cessée de grandir, et il était notamment utilisé à ses débuts, en plus des épées, dans la confection de lances ou de poignards. Les qualités recherchées étaient déjà à l'époque une qualité de coupe élevée et une résistance à l'utilisation. Ces objets en acier Damas étaient déjà des outils rares et fabriqués par les meilleurs forgerons. La beauté de ces lames est devenu au fil des siècles un véritable mythe pour les différents peuples qui les ont utilisées. Son arrivée en Europe est assez tardive puisqu’il faut attendre les croisades pour que l’acier damas éblouisse le vieux continent.
Fabrication de l'acier Damas
La fabrication traditionnel de l' acier Damas consiste à souder deux aciers différents, généralement en sept couches. Puis il s'agit de replier ces couches les unes sur les autres et répéter l'opération jusqu'à obtenir au minimum une centaine de couche.
La confection d’une lame damas demande du savoir-faire, mais aussi de la patience et évidemment une bonne dose de passion. Ces trois ingrédients sont nécessaires pour reproduire avec précision les beaux motifs qui le caractérisent, résultat de la superpositions des fines couches d’acier.
Les propretés de l’acier damassé
Quand on parle d’acier damas, la première chose qui vient à l’esprit est l’esthétique. L'acier Damas est aujourd’hui à la coutellerie ce que l’or est à la bijouterie. Sa technicité exceptionnelle vous offre la possibilité de choisir différents motifs contrastés et sophistiqués pour votre lame :
Damas Vinland
Damas Rose
Damas Twist
Damas Sparse Twist
Damas Heim
Damas Hugin
Malgré sa superbe, comme tout acier le damas à quelques inconvénients
Son tarif élevé s'explique par le prix de la matière première et le temps de travail important sur chaque lame.
Mais au delà de l'esthétique des motifs, le damas reste un acier robuste au tranchant incroyable.
Nous proposons uniquement des aciers Damas inoxydables suédois de la marque Damasteel® issus de la métallurgie des poudres que nous connaissons et avons éprouvé.
Cette technique bien particulière consiste à réaliser un acier par frittage contrairement à la technique traditionnelle par fusion.
Le frittage consiste à chauffer une poudre jusqu'à la fusion afin de réaliser un alliage de différents aciers. Cela permet d'obtenir des aciers très techniques : meilleure résistance mécanique, plus facile à usiner, stabilité élevée...
Ceux-ci conservent leur aspect superbe dans le temps grâce à leur inoxydabilité. Sachez que les aciers Damas « traditionnels » au carbone perdent beaucoup de leur esthétique à l’usage, ce qui est frustrant pour un couteau qu’on a payé un certain prix. Et que comme tout acier au carbone, s’ils ne sont pas soigneusement essuyés après utilisation ils peuvent rouiller.
Il existe un autre type de métal pour votre lame, souvent qualifié de Damas, issu d’une technique japonaise, le Suminagashi.
